
MARS 2025
Bien chers gardes d’honneur,
Si mars annonce le printemps et le retour des journées plus ensoleillées, c’est aussi le retour du carême. Certains redoutent cette longue période alors même que c’est une douce discipline qui nous sanctifie et enracine notre amour pour Jésus dans le plus profond de notre être. Rentrons courageusement mais joyeusement en ce temps qui nous prépare à la belle fête de la Résurrection !
Bien en communion avec chacun.
Geneviève Vignes, coordinatrice pour le Siège
La pénitence
Ce mot, trop souvent, nous fait frémir. Si nous trouvons normal de l’entendre au moment du Carême, il nous dérange généralement le reste de l’année. Pourtant la pénitence nous ouvre la voie de notre salut. Personne n’accède au Ciel sans avoir expié ses péchés.
Si nous rechignons à faire pénitence, c’est sans doute que nous pensons que cela s’adresse à des âmes d’élites qui, jouissant de grâces exceptionnelles, ont supporté nombre de sacrifices et des tourments. Or, la pénitence est à la portée de tous sans exception. Se priver du superflu de nourriture dans un repas, mortifier notre curiosité, nos sens, surtout la langue, ne tuent pas le corps mais le disciplinent. Nous pouvons aussi renoncer à quelques toilettes ou objets superficiels qui, au final nous encombrent et qui seraient bien plus utiles à d’autres qui ne peuvent les acquérir. Ces petites pratiques répétées régulièrement, lorsqu’elles sont effectuées dans un véritable esprit de pénitence, portent de nombreux fruits.
Si nous en prenons l’habitude, quand la croix s’invitera dans notre vie (que nous le voulions ou pas, cela arrive toujours) nous serons capables de la porter chrétiennement. Sans cela, nous n’en serons pas capables et nous nous révolterons contre elle. Or la croix peut soit nous sauver soit nous perdre. Comme les larrons entourant Jésus au Calvaire, l’un se sauve en acceptant son supplice, l’autre se perd en le rejetant.
Faire pénitence est justice car nous sommes tous des pécheurs, tous coupables d’iniquités devant Dieu. Il est donc normal d’offrir quelques sacrifices en vue de notre salut. « Que celui qui est sans péché jette la première pierre à cette femme. » dit un jour notre Seigneur. Inversement, ne pourrions-nous ne pas dire : « que celui qui est sans péché se dispense de faire pénitence ? » Voilà qui mérite bien notre réflexion et notre examen de conscience ! (Extrait des conseils de Sr Marie du Sacré Cœur Bernaud dans le livre « mois du Sacré Cœur de 1891 » édité par la Visitation de Bourg en Bresse.)
Quelques fêtes principales du mois :
1 : Dévotion à la Sainte Face de Notre Seigneur
5 : Mercredi des Cendres
7 : 1er vendredi dédié au Sacré Cœur de Jésus
13 : 162 -ème anniversaire de la Fondation de la Garde d’honneur
19 : S. Joseph - Patron et protecteur de la Garde d’honneur (indulgence plénière)
Et Bx Marcel Callo (Garde d’honneur)
25 : Annonciation du Seigneur
(9-16-23-30 : Dimanches de Carême)
*Nous pouvons bénéficier de l’indulgence plénière en nous confessant (7 jours avant ou après la date), en communiant le jour de la fête et en priant pour les intentions du Saint Père (+ un Je crois en Dieu, un Notre Père, un Je vous salue Marie) et/ou tout autre prière qui jaillit de notre cœur. L’Indulgence : c'est une remise devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés, déjà effacée quant à la faute, que le fidèle, bien disposé (aux conditions déterminées) reçoit pour lui-même ou pour une âme défunte (jamais un vivant). (Code de droit canonique de 1983, canon 992). Les indulgences plénières libèrent totalement de la peine temporelle due pour les péchés. (Canon 993).