Le Point de départ
« Je veux former autour de mon Cœur une couronne
de douze étoiles composée de mes plus chers et fidèles serviteurs »
(Jésus à sainte Marguerite-Marie).
Son objet
Son but
Le But de la Garde d’honneur est de répondre à ces trois grandes douleurs du Cœur de Jésus, par un culte perpétuel de consolation, de réparation et d’amour, résumé dans
- l’Heure de Garde,
- la Très Précieuse Offrande,
- l’Union au Sauveur perpétuellement immolé.
Au premier degré. Avec Madeleine, les gardes d’honneur de tout âge, de toute condition, consolent et réparent les outrages faits à Jésus dans sa Paternité divine, en se pressant à ses pieds, comme des fils respectueux et aimants, pour pleurer leurs fautes et celles de leurs frères.
C’est l’amour repentant, filial, reconnaissant, prosterné devant le Cœur blessé de Jésus.
L’exercice propre en est l’Heure de garde (appelée aussi Heure de présence au Cœur de Jésus), durant laquelle tout en se livrant à ses occupations habituelles, on s’efforce de les accomplir avec plus de fidélité, de courage, de charité fraternelle, de recueillement.
Au deuxième degré. Avec saint Jean, le privilégié de l’amour, les Gardes d’honneur (spécialement les âmes sacerdotales) réparent les atteintes faites à Notre Seigneur dans sa Royauté divine, en offrant à son Cœur blessé des sentiments de zèle, des actes généreux et pleinement dévoués.
C’est l’amour réparateur, debout en face du côté transpercé du Christ, s’emparant du Sang et de l’Eau sortis de la Blessure de son Cœur et faisant de cette oblation pure, de ce calice très précieux, une arme réparatrice et apostolique en faveur de l’Église, des âmes, et du retour des peuples sous le sceptre d’amour de Jésus-Christ.
L’exercice propre en est la mystique et perpétuelle offrande du calice de bénédiction.
Nous n’offrons pas seulement à Dieu nos actions, paroles, pensées, travaux, joies et peines… aussi parfaitement soient-ils accomplis. Mais nous unissons cette offrande de notre quotidien au Sacrifice de Jésus, pour la gloire du Père et le salut du monde. Cette très précieuse Offrande peut se faire selon la formule propre à la Garde d’Honneur, ou par un simple élan du cœur.
Au troisième degré. Avec Marie, les Gardes d’honneur (en particulier les âmes sacerdotales et consacrées) consolent Jésus-Christ Prêtre et Victime, des blessures qu’il reçoit dans son Sacerdoce, en unissant leur immolation à celle du Sauveur perpétuellement immolé, en devenant une seule et même victime avec lui.
C’est l’amour héroïque montant jusqu’à l’autel du sacrifice, glorifiant le suprême amour et coopérant avec lui au salut du monde.
L’office spécial en est l’union au Sauveur perpétuellement immolé.
Les Fruits de ces exercices sont vraiment des fruits de vie :
Au premier degré, on demande et on obtient plus de haine du péché, un plus grand repentir de ses fautes, un amour tendre, filial, reconnaissant envers Jésus.
Au deuxième degré, on acquiert plus de générosité, de zèle, de dévouement à Dieu et aux âmes, un esprit de réparation et des dispositions d’apôtre.
Au troisième degré, on se pénètre de l’esprit de sacrifice, d’immolation ; on s’unit étroitement à la vie et aux états de victime de Jésus, notre Sauveur.
Note : la division en trois degrés n’implique pas une distinction formelle entre les associés ; elle indique seulement les diverses pratiques que chaque associé peut remplir en suivant son attrait particulier.