octobre 2024
Bien chers Gardes d'honneur,
Si ce mois est particulièrement consacré au Rosaire, de belles figures de sainteté nous sont proposées à notre méditation. Aucun de ces grands saints bien connus de tous n'ont été épargnés par les épreuves ou les combats et même parfois dans des proportions qui pourraient nous paraître insupportables humainement parlant. Quand nous sommes confrontés aux difficultés, nous pouvons nous appuyer sur leurs expériences spirituelles fortes et prendre modèles sur eux.
Que Notre Dame du saint Rosaire vous guide chaque jour, particulièrement durant votre heure de présence.
Bien en communion avec chacun
Geneviève Vignes, coordinatrice pour le Siège
La consolation
Dès que nous souffrons, notre premier mouvement est de chercher quelqu’un qui ait pitié de nous et qui puisse nous réconforter. Seuls, nous ne savons ni porter le poids de nos douleurs ni même goûter personnellement nos joies. Naturellement, nous souhaitons partager nos sentiments à nos proches ou à une âme généreuse qui saura nous comprendre. Si nous trouvons la sympathie et la compassion recherchées, il nous semble que notre fardeau est plus léger, or il n’en est rien.
S’il est normal de chercher du réconfort quand nous sommes confrontés aux épreuves, c’est pourtant Jésus seul qui comprendra le mieux notre souffrance, c’est Lui qui la consolera le plus efficacement, et c’est encore Lui qui la fécondera le plus largement.
Jésus connait notre cœur comme un ouvrier connait son œuvre. Il sait de quoi nous sommes constitués, Il sonde mieux que nous nos fragilités, nos forces, rien n’échappe à son regard. Il appelle toutes les douleurs par leur nom, et Lui seul est capable de mesurer l’intensité avec laquelle, en passant sur notre pauvre cœur, elles en font vibrer toutes les fibres.
En outre, Il a expérimenté toutes les douleurs physiques et morales. Quelles que soient les épreuves qui brisent notre corps ou notre âme, Il les connait pour les avoir endurées. Même si c’est difficile à admettre, nos épreuves sont peut-être le moyen que Dieu a choisi pour tarir les sources de nos péchés, purifier nos intentions, et nous détacher des préoccupations trop humaines. Sa miséricorde passe mystérieusement par là aussi.
Mettons notre confiance en Dieu seul, Il est le Seul et véritable consolateur. Une fois notre confiance donnée, abandonnons-nous à sa miséricorde ! (Commentaires des billets zélateurs de Sr Marie du Sacré Cœur Bernaud - chanoine J.Théloz 1908)
quelques êtes principales du mois :
1er : Ste Thérèse de Lisieux
2 : Sts Anges Gardiens
3 : Bs Columba Marmion (Garde d’honneur)
4 : 1er vendredi dédié au Sacré Cœur de Jésus et S. François d’Assise
5 : Ste Faustine
7 : Notre Dame du Rosaire
10 : S. Daniel Comboni (Garde d’honneur)
11 : S. Jean XXIII
12 : S. Carlo Acutis
15 : Ste Thérèse d’Avila
16 : Ste Marguerite-Marie Alacoque (Indulgence Plénière)*
18 : S. Luc (Bhe Mère Maria Gabriela et ses compagnes, visitandines martyres et Gardes d’honneur)
22 : S. Jean Paul II
28 : Ss Simon et Jude (anniversaire de naissance de notre fondatrice, sr Marie du SC Bernaud, née en 1825)
29 : Bx Don Rua (Garde d’honneur)
* Nous pouvons bénéficier de l’indulgence plénière en nous confessant (8 jours avant ou après la date) , en communiant le jour de la fête et en priant pour les intentions du Saint Père (+ un Je crois en Dieu, un Notre Père, un Je vous salue Marie) et / ou tout autre prière qui jaillit de notre cœur ! L’Indulgence : c'est une remise devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés, déjà effacées quant à la faute, que le fidèle, bien disposé ( et à certaines conditions déterminées) reçoit pour lui-même ou pour les âmes défuntes (jamais un vivant). " ( Code de droit canonique de 1983, canon 992) Les indulgences plénières libèrent totalement de la peine temporelle due pour les péchés. (canon 993).